Arcology Commercial and Housing Enclave
L'ACHE de Seattle, connue également sous les noms d'Arcologie Renraku ou plus simplement d'Arcologie, est le neuvième plus grand édifice du Sixième Monde : il s'agit en effet d'une pyramide de 320 étages (plus 21 étages en sous-sol) de 969 mètres de haut et de 780 sur 650 mètres de base. Elle a été construite par la mégacorporation AAA Renraku Computer Systems sous l'impulsion de son PDG d'alors, Inazo Aneki.
SCIRE
Le nom officiel de l'arcologie était l'acronyme SCIRE (pour Self-Contained Industrial-Residential Environment), qui servait également à désigner le nœud matriciel de l'arcologie, jusqu'à ce que ce dernier atteigne en 2059 le niveau ultraviolet et permette la naissance d'une intelligence artificielle.
L'arcologie, qui abritait une population d'environ 92 000 habitants, composée d'employés de Renraku et de leur famille, et constituait un complexe économique commercial, hospitalier, et industriel de première importance à l'intérieur du Métroplexe de Seattle, s'est alors transformée en véritable piège lorsque l'IA Deus bloqua tous ses accès le 19 décembre 2059 et réussit à repousser les forces militaires conjointes des UCAS et de Renraku.
L'arcologie fut récupérée en 2061, mais seulement après que des milliers d'habitants emprisonnés aient péri ou subi d'étranges et atroces expériences à cause des machinations de Deus et des drones qu'il contrôlait.
ACHE
Après avoir défait Deus, Renraku et le gouvernement des UCAS n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur le partage des coûts militaires liés à la libération de l'arcologie. C'est finalement le gouvernement du Métroplexe de Seattle qui a récupéré le contrôle du SCIRE, qui a été renommée à cette occasion ACHE (acronyme d'Arcology Commercial and Housing Enclave).
Le centre commercial des cinq premiers étages, toujours ouvert au public, est la propriété de plusieurs corporations mais les niveaux souterrains qui abritent les réacteurs à fusion nucléaire de l'arcologie sont contrôlés par l'armée des UCAS et les niveaux les plus hauts restent condamnés. Entre ces niveaux et le centre commercial vivent environ 150 000 personnes hébergés par le gouvernement mais qui sont en quelque sorte en "liberté surveillée" et sont rarement autorisés à sortir.