Sprite

Un Sprite est une entité virtuelle semi-autonome créée par un technomancien pour l'aider dans ses opérations matricielles. Sa durée de vie est de 8 heures, après quoi il se dissout, sauf s'il est inscrit par le technomancien, auquel cas son existence se prolonge jusqu'à ce qu'il ait effectué toutes les tâches demandées. Leur apparence est, dans une large mesure, choisie par le technomancien qui les crée mais dépend également du type de relation que le technomancien entretient avec eux et de leur fonction.

Il existe plusieurs types de sprites :

• le Code Sprite est spécialisé dans la surveillance et la manipulation des flots de données.
• le Crack sprite aide à s'infiltrer dans des systèmes matriciels.
• le Data sprite dont la spécialité est la recherche de données.
• le Fault sprite permet de faire planter un programme.
• le Machine sprite peut dérégler ou mettre en marche un appareil électronique.
• le Paladin Sprite est chargé de la protection contre les CI ou les autres personas.
• le Sleuth Sprite est capable de retrouver n'importe quel persona dans la Matrice.
• le Sprite coursier porte des messages et peut suivre une piste dans la Matrice.
• le Tank Sprite est expert en cybercombat.
• le Tutor Sprite aide à utiliser, réparer ou apprendre certains programmes ou objets technologiques.

Chaque type de sprites dispose de pouvoirs particuliers.

Il existe également des sprites libres qui se sont libérés du lien les unissant à leur créateur et ont réécrit leur code-source et développé leurs propres motivations ainsi que de nouveaux pouvoirs.

MJ only

Les technomanciens affectés par la dissonance disposent de leurs propres sprites, appelés Sprites entropiques.

• le Blight Sprite corrompt et détruit les programmes et les données.
• le Chaos Sprite s'introduit dans les noeuds pour y semer la destruction.
• le Contagion Sprite propage la dissonance à travers la Matrice.
• le Meltdown Sprite met hors-service ou détruit les objets technologiques.
• le Spike Sprite est redoutable en cybercombat, utilisant des CI noires.

Références

• SR4 p. 236 à 239
• Unwired p. 152 à 160 et 179-180