Tempo
Le tempo est une drogue synthétique Éveillée (en anglais : Bioengineered Awakened Drug - BAD ) apparue en 2071. Elle est aussi appelée Flipside dans la rue. Elle permet de voir l'espace astral et est très rapidement devenue la drogue la plus populaire, parfaite pour les soirées. Son trafic a entraîné de nombreuses violences et de guerres de gangs et de syndicats du crime, en particulier à Seattle et Hong Kong. Le tempo n'est pas illégale aux NAO. C'est une drogue qui semble peu addictive et qui induit un état de bien-être et d'euphorie accompagné de légères hallucinations. À long terme, elle provoque un comportement dangereux dû à une recherche de sensations fortes, des pertes de mémoire et des troubles de la personnalité (dépression, schizophrénie, psychoses...).
Le secret de la fabrication du tempo ne réside pas dans le gameleira torcida (car à lui seul il ne permet pas de produire du tempo). L'écorce utilisée pour fabriquer le tempo doit provenir de cet arbre possédé par un par un esprit libre de l'Ombre qui lui donne ses propriétés magiques.
Contrairement à ce qui se dit au début, le tempo est fortement addictif, mais son véritable effet secret est qu'il crée un pacte onirique entre le gros consommateur (chez qui la substance active s'est fortement accumulée) et l'esprit de l'Ombre. Le consommateur n'est pas conscient du pas ni volontaire. Les effets secondaires constatés (changement de personnalité, somnambulisme, résistance aux blessures, transe, etc.) ne sont en fait que des conséquences des possessions car le drogué possédé reste inconscient toute la durée de la possession. Seules Primeira Vaga et Graciela Riveros sont au courant de cet effet, le Cartel d'Olaya n'en sait rien. Les drogués pouvant être possédés sont appelés "dormeurs" par ceux qui savent. Nul ne sait pourquoi Primeira Vaga a créé le tempo et les "dormeurs", et ce mystère le restera à jamais car les principaux protagonistes ont été éliminés dans l'opération anti-drogue menée conjointement par Aztechnology et Interpol.
Voir aussi
Références
- Cartels fantômes p. 58-59, 165-166, 169