Traité de Denver

Le Traité de Denver est le document officiel qui a cédé la terre des Etats-Unis et du Canada au Conseil tribal souverain, établissant officiellement les Nations des Américains d'Origine, Front Range Free Zone de la ville de Denver, ainsi que la ville libre extraterritoriale de Seattle. Dans les faits, le Traité de Denver comprend les termes de la reddition des UCAS et la cession de terres autrefois sous la juridiction des Etats-Unis et du Canada aux tribus d'Amerindiens. Il a été signé le 25 janvier 2018. il est long de dix pages (bien que les amendements legaux et autres occupent 50 gigapulses de mémoire). Le Traité de Denver met ce qui suit en place :

• La cessation des terres couvrant la majeure partie de l'Amérique du Nord occidentale aux nations américaines indigènes afin de former leurs propres nations indépendantes.
• Établir et reconnaître à partir de la signature la légitimité des NAO ; spécifiquement la nation Sioux, le Conseil corporatiste pueblo, le Conseil Salish, la nation Ute, la nation Trans-Polaire d'Aleut, et la nation Tsimshian.
• L'établissement du Conseil tribal souverain en tant que représentant international pour les NAO collectivement, avec les fonctions et les responsabilités confiées au-dit Conseil.
• L'accueil dans les UCAS d'ici dix ans de tous les citoyens américains et canadiens non éligibles à la citoyenneté d'une des NAO des terres cédés aux NAO.
• Pour établir des terres réservées dans les NAO pour la résidence de ces gens qui souhaitent rester dans le territoire des NAO mais qui ne sont pas actuellement habilités à la citoyenneté.
• Pour établir Seattle comme prolongation extraterritoriale des Etats-Unis d'Amérique excepté l'île de Mercer, qui est cédée à partir de maintenant au Conseil Salish et retitrée l'île du Conseil, afin d'établir des ambassades aux USA des NAO.
• Pour établir le Conseil de Denver comme corps désigné pour surveiller l'exécution du traité et pour régir la ville de Denver, ci-après appelée la Front Range Free Zone, et pour diviser le controle de la zone entre les signataires qui partagent des intérêts dans ce secteur ; spécifiquement, Aztlan, le Conseil Pueblo, la nation de Sioux, les Etats-Unis, et la nation Ute.

Révisions du traité

Quand Tsimshian, Aztlan, et Tir Tairngire ont fait cécession des NAO, le Traité de Denver a été mis à jour pour les enlever du Conseil tribal et de la Front Range Free Zone (excepté Aztlan, qui a maintenu une section de Denver jusque dont à l'arrivée Ghostwalker en 2062). De même, le traité a été mis à jour pour inclure les états américains confédérés quand ils ont fait cécession des états canadiens et américains unis.

Le Traité a été de nouveau mis à jour quand le grand dragon Ghostwalker a pris le contrôle de la Front Range Free Zone.

Répercussions du traité

On dit que le Traité de Denver est le document le plus marquant de l'hisoire depuis les traités d'armistice et de reddition signés à la fin de la deuxième guerre mondiale. Avec la simple signature d'un stylo, la totalité de l'Amérique du Nord a changée durant la nuit, et ainsi le paysage politique du monde.

Un des premiers problèmes posé dès le lendemain du Traité était la relocalisation des millions d'« Anglos », les citoyens des USA qui ont vécu toutes leurs vies dans les terres cédées aux NAO. Non seulement ces personnes ont perdues leurs styles de vie et leurs maisons, mais bon nombre d'entre elles ont fait face à la discrimination de la minorité politique maintenant-dominante d'Amerindiens. Les efforts de relocalisation ont rencontré des succès limités, qui ont variés de nation en nation. Par exemple, la nation Ute a eu beaucoup d'incidents de violence, et activement cherché à virer tous Anglos dans leurs terres. Le Conseil d'Athabaskan, cependant, qui est principalement un désert hivernal, et par conséquent il était simplement impossible d'expulser les Anglos. La majeure partie des NAO s'est tournée vers une combinaison de relocalisations et d'assimilations (d'autant que les Anglos possédaient de nombreuses compétences qui étaient cruellement nécessaires à l'économie collective des nouvelles nations).

Références

* Shadows of North America, pp 10-16
* SR3-SR4